Prochaine escapade : le LAOS

Ce blog va être notre journal de bord pour partager nos découvertes et nos expériences lors de nos escapades plus ou moins lointaines. Du 27 janvier 2015 au 13 février, c'est le LAOS que nous avons découvert. En février 2017, c'était le CAMBODGE. Cette année 2019 débutera avec un voyage en THAÏLANDE.

dimanche 15 février 2015

Fin d'un beau voyage

Nous voilà rentrés chez nous avec plein de beaux souvenirs dans la tête et le sentiment d'avoir découvert un pays très agréable.
Nous avons côtoyé un peuple particulièrement accueillant, paisible, et souriant. C'était le cas aussi bien dans les villes que dans les villages.
Dans ce pays nous nous sentions particulièrement en sécurité, jamais harcelés d'aucune manière et les échanges étaient toujours amicaux ou en tout cas empreints de respect mutuel.
Ce pays des plus pauvres a pourtant une nature tropicale luxuriante (mais pratiquement pas de fleurs dans la jungle).
Ce séjour a été pour nous une expérience très enrichissante.





vendredi 13 février 2015

Quelques photos

Voici quelques photos qui représentent un petit échantillon de nos différentes découvertes au Laos :
Temple à Luang Prabang, abritant une statue de Bouddha en or

Salade de papaye verte

Spectacle de danse au théatre royal de Luang Prabang

Coucher de soleil sur le Mekong

Moines, moineaux et moinillons ?

Nous ne pouvons pas quitter le Laos sans évoquer plus en détail une des particularités et beautés de ce pays : les moines.

Quand nous voyons arriver au loin un ou plusieurs moines tout de orange vétus, je ne peux pas m'empêcher d'imaginer la belle photo que cela pourrait donner. Toute la difficulté réside à les prendre (souvent de loin, heureusement que les zooms existent ) pour ne pas les gêner ou leur manquer de respect (il y a quelques règles vis-à-vis du comportement à adopter par rapport à eux).



Pourquoi les moines portent-ils une robe orange safran ? Selon le code monastique, la robe doit être teinte à l'aide d'une matière la moins onéreuse possible et facilement trouvable par un moine itinérant sans ressources. A l'époque du Bouddha, la teinte safran (ou d'autres tons proches de terre) était la plus facile à se procurer.
Moines ou novices ? Ce n'est pas l'âge de la personne ou la couleur de son vêtement qui indique si c'est un novice ou un moine, mais c'est la façon dont le vêtement est porté : si une épaule est découverte, c'est un novice et si les deux épaules sont couvertes , c'est un moine. Ci-dessous, la deuxième épaule semble couverte, mais en réalité c'est la bandoulière de son sac.

Les plus jeunes que nous ayons croisé semblaient avoir une dizaine d'année. Le plus souvent ils prenaient l'air sérieux mais parfois un sourire ou un regard malicieux nous rappelaient que malgré leur tenue et leur attitude posée, ce sont quand même des enfants.

Hier nous avons eu la chance d'arriver dans un temple au moment où deux jeunes  moines faisaient résonner le tambour sacré (présent dans chaque temple). Cela sera visible et audible dans la vidéo que nous projetons de réaliser.

Côté culinaire, durant les premiers jours nous n'allions manger dans des endroits qui paraissaient très européanisés, de peur d'avoir des problèmes gastriques. Petit à petit nous nous sommes enhardis et avons testé des mets et des lieux de restauration très "couleur locale".


Les derniers jours nous avons mangés "dans la rue", c'est-à-dire que les restaurateurs ont leur petit stand côte à côte dans la rue et proposent des plats préparés sur place pour la plupart. Nous avons des surprises de temps en temps : par exemple nous avions acheté des brochettes très appétissantes (de poulet, nous a-ton dit) qui se sont avérées être des ... croupions ! Beurk ! Probablement que les brochettes de pattes de poulet sont du même type.
En dehors de cela, nous nous sommes régalés avec les soupes de nouilles, les brochettes de légumes/poulet/ananas, les plats de riz frit accompagnés de légumes et autres spécialités asiatiques. Les boissons : un vrai régal car nous avons fait le plein de vitamines avec les jus de fruits frais et l'eau de coco. Le café lao était parfois un peu trop fort et épais.
Ce qui est bien, c'est que l'on peut demander facilement des plats sans piment et qu'apparemment la nourriture est préparée vraiment proprement car nous n'avons pas eu de gêne durant notre séjour. Jamais nous ne pourrions manger des crudités en Inde, alors qu'ici nous l'avons fait sans problème.
Bien entendu, nous faisons très attention à ne boire que de l'eau minérale (et même à nous brosser les dents avec), mais heureusement nous en trouvons partout.

Lorsque nous avons des achats à faire (en dehors de la nourriture) nous faisons comme tout le monde : nous marchandons. Mais la grande différence avec les pays que nous connaissons comme le Maroc, la Tunisie ou l'Inde, c'est que le marchandage est un vrai plaisir car le sourire est permanent. Tout se passe avec gentillesse et politesse. Lorsque nous demandons un prix (au marché principalement), le vendeur ou la vendeuse nous tend une grosse calculatrice avec le chiffre. Ce qui nous trouble un peu ce sont tous ces zéros et parfois nous confondons un peu (exemple : 140 000  et 14 000 kips qui représentent 14 euros ou 1,4 euros). Comme les prix sont toujours "gonflés", nous prenons la calculatrice, effaçons le prix et proposons un autre prix jusqu'à un accord entre les deux parties, toujours avec beaucoup de respect. Je n'ai jamais aimé marchander, mais avec les laotiens, c'est un plaisir.



mercredi 11 février 2015

Moyens de locomotion

Nous avons enfin réussi à ajouter des photos pour illustrer le précédent article les-petits-ecoliers sur la distribution des fournitures scolaires et autres cadeaux.Merci à toutes les personnes du CyberCentre et du Centre Socioculturel qui ont gentiment participé.


Quelques enfants, entourés des institutrices et "chef" de village et notre médecin/traducteur à droite.


Nous avons trouvé un nouveau moyen de locomotion, assez original :


Le Laos portait autrefois le nom de "royaume du million d'éléphants".  C'est dire si la végétation est adaptée au régime de ces grands pachydermes. Malheureusement il y a de moins en moins d'éléphants car la plupart de ceux qui restent travaillent très dur à tirer des billes de bois dans des forêts inaccessibles avec des engins mécaniques. Ils sont tellement épuisés et exploités qu'ils n'ont même plus la force de se reproduire. Quelques endroits au Laos s'occupent de la préservation de l'espèce et en font des animaux de "loisirs" qui permettent aux touristes de se promener sur leur dos. C'est pourquoi nous sommes contents d'avoir d'une façon minime, participé à ce que ces beaux animaux aient
une vie tranquille.



mardi 10 février 2015

Les petits écoliers


Aujourd'hui nous avons pu enfin accomplir la partie "solidarité" de notre voyage, qui nous tient à coeur et qui rend notre voyage plus significatif.
Nous avons demandé à rencontrer les responsables d'une école située à la campagne (car les écoles proches de Luang Prabang sont plus favorisées par la proximité de la ville). C'est la propriétaire de notre guesthouse (maison d'hôtes), Prone, médecin anesthésiste qui a pris contact avec la directrice d'une école à presque 2 heures de Luang Prabang. Ce n'est pas que c'est si éloigné (environ 45 km) mais l'état des routes fait que l'on donne des indications en temps et non pas en km.
Donc rendez-vous a été pris pour apporter toutes les fournitures scolaires et autres cadeaux (lunettes, ballons, produits de beauté, etc...) que nous avons amené dans notre valise.

C'est donc vers midi que nous sommes arrivés dans la belle voiture de Prone dans ce petit village loin de tout. Les enfants nous attendaient, tout excités et pourtant très disciplinés (c'est fou de voir comme ces petits sont attentifs et respectueux). Des tous petits aux pré-ados, tous attendaient patiemment leurs cadeaux. Chacun a reçu un stylo, un crayon et une mandarine de notre part et des bonbons de la part de Prone.
C'était Noël pour eux !

Toutes les autres fournitures (et il y en avait pas mal) ont été donnés aux professeurs (toutes des femmes) pour qu'elles puissent en faire bénéficier leurs élèves selon les besoins. Les règles, les boites de peintures, les taille-crayons, les gommes, les feutres et les deux ballons ont été répertoriés sur un grand cahier par la directrice de l'école.

Nous avons également donné l'équivalent de quelques dizaines d'euros qui vont servir à remplacer une partie de la barrière qui protège l'enceinte de l'école.

Nous avons ensuite été invités à partager un repas loatien dans une classe, en compagnie de la "chef" du village (qui fait office de maire) qui nous a chaleureusement remercié pour tout ce que nous apportions.


 Ensuite nous avons fait le tour du petit village (70 foyers) et là nous avons rencontré quelques enfants de plus. Heureusement que nous avions conservé quelques stylos et crayons pour leur en donner aussi !


Même si la participation des familles pour scolariser leurs enfants ne représente pas grand-chose pour nous (50 000 kips par an, l'équivalent de 5 euros), c'est pourtant une somme non négligeable pour eux car les 3/4 de la population vit avec moins de 2 euros par jour. N'oublions pas que le Laos est un des pays les plus pauvres du monde. En plus de la participation financière, les familles doivent aussi acheter les uniformes que doivent porter les enfants lorsqu'ils vont à l'école.

Plus tard, nous avons loué une moto et sommes allés découvrir les environs de Luang Prabang. De retour d'une grotte sacrée où vivaient des ermites autrefois mais qui sert de lieu de pélerinage maintenant (elle contient des milliers de statuettes de Bouddha), nous avons croisé le chemin d'un ....cobra ! Heureusement il pensait à passer incognito plutôt qu'à mordre des français un peu coriaces, et surtout juchés sur une moto ! Bien entendu il n'a pas attendu pour se faire prendre en photo.

Que d'émotions !

dimanche 8 février 2015

Sur la route

7 février
Nous sommes actuellement sur la route entre Luang Nam Tha et Luang Prabang. Comme d'habitude nous nous sommes réveillés aux aurores, et même avant grâce au chien des voisins du "guesthouse" où nous dormons. Et quand le chien se taît enfin, c'est le coq insomniaque qui reprend la relève (il ne fait même pas jour !)
Toujours est-il que nous étions bien à l'heure pour aller à la gare routière en "Tuk-tuk" (dont  voici un exemplaire)



De là nous avons pris un minivan assez confortable.



Cette fois-ci seul le chauffeur était laotien. Tous les passagers étaient américains, espagnols et 5 français ! (dont nous deux).
Durant une heure et demi le trajet a été assez difficile pour certains car les virages ont donné mal au coeur à plusieurs d'entre nous. Ensuite nous avons troqué les virages pour une route en travaux durant .... 4 ou 5 heures, c'est-à-dire ENORMEMENT de poussière car nous sommes en période sèche.

Pour nous ce n'était pas grave car temporaire, mais nous avons vraiment pitié de tous les laotiens qui vivent à longueur d'année le long de ces routes (seuls 10% des routes du pays sont goudronnées). Des centaines, des milliers de personnes respirent constamment cette horrible poussière rougeâtre à chaque véhicule qui passe. Et il en passe ! Beaucoup de camions en provenance de Chine, leur grand voisin dynamique (de très nombreuses industries chinoises sont implantées au Laos. Des milliers d'hectares d'hévéas sont plantés au Laos et fournissent du caoutchouc pour les usines chinoises). Chaque camion, camionnette, voiture ou moto soulève un nuage de poussière qui recouvre toutes les plantes du bord de la route, mais aussi les toits et les façades des maisons.



Au début de notre séjour à Luang Prabang nous ne comprenions pas pourquoi autant de personnes portaient des masques. Il n'y a pas spécialement de pollution à Luang Prabang et les personnes ne semblaient pas spécialement porteurs de la grippe asiatique. Mais maintenant nous n'avons plus besoin d'explications. Il suffit de faire quelques kilomètres en dehors de la ville pour se retrouver sur des chemins poussièreux. Demain nous allons essayer de louer une moto pour aller visiter les environs, mais en même temps nous achèterons un masque, au moins pour mon chauffeur préféré.

Nous avons demandé à un médecin quelles sont les pathologies les plus courantes. Elle nous a répondu qu'en ce moment c'étaient les affections pulmonaires, en partie dues à la poussière et en partie car il fait assez frais le matin (parfois autour de 9 à 10°C). Je sais, en France il fait très très froid en ce moment et nous sommes très heureux de profiter des 30°C l'après-midi.
Sinon il y a pas mal de traumatismes craniens lorsque les jeunes abusent de la Laobeer (bière du Laos) ou de l'alcool de riz. La spécialité dans la région est de fabriquer du "rice whisky" fait en distillant du vin de riz. Et pour "pimenter" la présentation ils ajoutent un scorpion ou un serpent dans la bouteille. Honnêtement, nous ne sommes pas pressé de goûter.

Allez, une photo toute mignonne pour terminer pour aujourd'hui.





jeudi 5 février 2015

Une fleur dans le jardin à côté de notre "guesthouse" (maison d'hôtes). Qui trouve le nom de cette fleur ?

Dans la jungle il y a extrêmement peu de fleurs et nous n'avons pas trouvé d'abeilles, sauf sur le marché aux légumes.

Ce soir nous allons manger au marché nocturne. Il y a plein de petits stands où des femmes proposent des spécialités. Comme nous sommes déjà passés dans ce marché hier soir, je pense que nous ne prendrons pas ce que certains semblent apprécier mais qui nous paraît très peu appêtissant : des pattes de poulet grillés ou des oeufs percés où l'on devine le poussin. Mais heureusement il y a beaucoup d'autres brochettes ou des préparations de légumes qui nous tentent bien.
 A bientôt !



Jeudi 5 février : Nous venons de faire un "trek" (randonnée) d'une journée dans la jungle accompagné de guides laotiens. Nous avons fait un pique-nique très original avec des produits étranges et locaux. Il y avait aussi des coeurs et des jeunes pousses de bambous récoltés quelques minutes avant. Notre petit groupe est arrivé dans ce village "kmur" (minorité ethnique) après 6 heures de marche. Très enrichissant et authentique !

mercredi 4 février 2015

A Luang Prabang, un des temples décoré à la feuille d'or.
Vue sur le Mekong avec en avant-plan le haut d'un temple bouddhiste. C'est beau n'est-ce pas ?

Toujours sur le Mekong, un pêcheur qui lance son filet pour attraper de tous petits poissons qu'ils transportent ensuite dans une petite bouteille d'eau.


A Pakbeng, le long du Mekong : atelier coopératif de femmes qui conditionnent des balais végétaux pour l'envoi par bateau.

Nous profitons d'une connexion pas trop mauvaise pour envoyer quelques photos.

lundi 2 février 2015

    Dimanche 1er février 2015


8 h du matin. Nous en rêvions, et ça y est, nous y sommes enfin sur le bateau qui va descendre (ou plutôt remonter) le Mekong jusqu'à Pakbeng. C'est ce qu'on appelle un "slow boat" (bateau lent) à moteur qui est comme un bus fluvial, utilisé aussi par la population locale ainsi que pour le transport de marchandises.


Nous sommes plutôt à l'arrière de ce bateau qui peut contenir une centaine de personnes. Nous glissons sur ce fleuve aux eaux brunâtres.
Sur les berges, nous aperçevons de temps en temps des villages avec de toutes petites parcelles cultivées ainsi que de longues barques effilées. Un peu plus loin des femmes lavent du linge dans le fleuve (heureusement que ce n'est pas du blanc, vu la couleur de l'eau !)
Encore plus loin, des orpailleuses (chercheuses d'or), les jambes dans l'eau, rincent la terre dans de grands paniers plats pour en extraire une fine poussière noire où scintillent parfois quelques paillettes d'or. Cette poussière est ensuite mise au contact du mercure qui dissout l'or. Puis le mercure est chauffé. En s'évaporant, il libère l'or qui sera vendu aux bijoutiers de la ville.

10 h du matin : Le soleil fait timidement son apparition à travers le brouillard.
Juste derrière nous sont assis des touristes chinois (à moins qu'ils ne soient thaïlandais ou birmans?). La dame a une voix criarde qui porte à l'autre bout du bateau, malgré le bruit du moteur, pourtant important, lui aussi. Nous sursautons à chaque fois qu'elle s'adresse à son mari assis à 2 mètres d'elle. Elle est charmante quand elle chantonne une mélodie, mais beaucoup moins quand elle se racle la gorge bruyamment et se mouche à 10 cm de nos oreilles.
Devant nous une mamie laotienne, discrète et toute menue en compagnie de son petit-fils qui doit avoir 3 ou 4 ans. Il est particulièrement sage et son sourire illumine son visage quand on double un autre "slow boat", plus lent que le notre. A l'heure du repas, la mamie sort le pique-nique :  des brochettes de ce qui semble être du poulet, comme nous en avons vu hier soir au marché nocturne de Luang Prabang. Toute une ruelle était remplie de cuisiniers proposant toutes sortes de plats cuits sur place (brochettes de plusieurs viandes différentes, nems, riz, chou et de nombreuses préparations de légumes inconnus).
Certains stands proposaient une formule "buffet" où l'on pouvait se servir dans les différents plats proposés et ensuite à de longues tables en compagnie de routards ou de visiteurs de pays limitrophes. Le moins cher proposait une assiette pleine pour 10.000 kips (l'équivalent de 1 euro environ). C'est là que nous avons acheté de tout petits samoussas de légumes ainsi que des nems qui nous servent aujourd'hui de repas. Sur ce bateau il n'y a pas de "wagon restaurant" et il faut donc prévoir les victuailles pour la journée (il y a 8 à 9 h de navigation !).

La monnaie est donc le kip qui s'utilise uniquement avec des billets dont la plus petite coupure est 500 kips (environ 5 centimes). Cela a comme conséquence que lorsque nous sommes arrivés au Laos et avons changé des euros en kips, nous nous sommes retrouvés avec des MILLIONS de kips ! Des liasses entières à caser. Et ce qui n'arrange rien, c'est que la somme est inscrite principalement en caractères laotiens et qu'il faut souvent retourner le billet pour trouver les caractères arabes que nous utilisons en europe.

Petite déception quand, une fois le repas terminé, la mamie jette par-dessus bord l'emballage des brochettes constitué de feuilles de bananiers dans un SAC PLASTIQUE ! Malgré cela, le Laos semble beaucoup plus propre que certains autres pays que nous connaissons.
C'est souvent aux "petits coins" que l'on peut avoir une idée de la propreté globale d'une région ou d'une ville. Le "petit coin" de notre bateau est très propre même si rudimentaire avec son système à la chinoise (qui ressemble beaucoup à ce que nous appelons "à la turque").
Je dois commencer à vous "soûler" avec toutes mes explications, mais que voulez-vous que je fasse une fois que j'ai passé trois ou quatre heures à admirer les berges du Mékong ? J'imagine que vous aimeriez voir plus de photos et moins de texte mais les photos nécessitent une bonne connexion internet et ce n'est vraiment le cas sauf quand je suis assise à coté de la "box".
Il est maintenant 17 h et cela fait bientôt neuf heures que nous voguons au fil de l'eau de ce fleuve qui fait  4350 km de long.

2 février 2015
Nous avons passé une journée tranquille à Pakbeng, ville étape le long du Mékong. Tous les soirs c'est rempli de passagers qui passent la nuit et repartent le lendemain à nouveau en bateau vers la frontière thaïlandaise. Nous avons choisi de faire autrement et avons pu apprécier le calme dans la journée et nous étions les seuls étrangers. Dans une heure les hordes de visiteurs vont arriver et remplir les restaurants et les hôtels et chambres d'hôtes.


 Merci pour les commentaires qui nous font plaisir !

jeudi 29 janvier 2015

Jeudi 29 janvier
Première journée passée à Luang Prabang au Laos. Quel plaisir de visiter cette petite ville ! Elle est inscrite au patrimoine mondiale de l'humanité par l'Unesco. Son nom signifie "grande statue d'or sacrée" (en l'honneur d'un très grand bouddha recouvert d'or fin arrivé au 15ème siècle).
Dans ce pays qui est parmi les plus pauvre au monde, la ville de Luang Prabang parait assez prospère, probablement en partie grâce aux touristes. Plusieurs temples sont à visiter, tous plus beaux les uns que les autres, abritant de nombreux bouddhas, les uns avec des expressions souriantes, bienveillantes ou méditatives.
Les laotiens sont doux et aimables, un peu comme leurs bouddhas, le visage souvent un peu rond.
Ils nous accueillent par "sabaï dii" (bonjour).
Ce matin il faisait un peu frais mais l'après-midi les températures avoisinaient 32 ou 33°c.
Au petit déjeuner nous avons eu une omelette accompagné de riz "gluant" (qui n'est pas le même qui est utilisé dans les sushis) et d'un jus de fruit frais de saison (mangue, papaye, banane... Hmmm!) Pour le déjeuner, un bon bol de soupe aux nouilles bien nourrissant et pourtant facile à digérer. Dans la journée un peu de café lao (assez fort et peut-être additionné de chicorée) et d'un excellent jus de coco frais. Tout cela est fraîchement préparé; pas de surgelé ou de boite !
J'espère que tout cela vous a mis l'eau à la bouche ! Nous, en tout cas, nous nous régalons.



mardi 27 janvier 2015

Mardi 27 janvier, 12h45
Nous sommes dans l'avion, et nous attendons le décollage dans moins d'une demi-heure. Nous nous sentons un peu comme des jeunes enfants en attendant le Père Noël. Comme à chaque fois que nous venons à l'aéroport Charles de Gaulle, nous sommes impressionnés par l'étendu de cette immense "ville" avec tous ses terminaux, ses magasins, ses tapis roulants, et ses nouveaux services (espace "musique" par exemple où l'on peut s'installer confortablement pour écouler la radio, des nouveautés musicales ou sa propre musique avec un baladeur ou une clé Usb). Maitenant il y a le wifi dans tout l'aéroport. Bien entendu nous passons des heures à attendre, mais nous ne nous ennuyons pas. Nous regardons les longues rangées de sièges où la plupart des personnes qui attendent utilisent leur téléphone portable. Rares sont ceux qui n'ont qu'un livre à la main ou, comme nous simplement à regarder autour de nous, à observer.
21h15 : Cela fait maintenant 8 heures que nous sommes dans l'avion. Le temps commence à nous paraître long, assis sur des sièges assez étroits (Eh non, nous n'avons pas choisi la première classe ! ). Il a commencé à faire nuit vers 16 h (nous volons vers l'est, à 10 km d'altitude environ.)

 Mercredi 28 : nous sommes arrivés à Hanoï au Vietnam! En France il est deux heures du matin mais ici le jour est levé et il est 8 heures. Il va nous falloir attendre toute la journée jusqu'à 18h50 pour prendre un avion durant une heure qui nous amènera à Luang Prabang au Laos. Nous n'avons pas dormi,  mais la nouveauté des lieux nous tient réveillés. Nous ne pouvons pas sortir de l'aéroport car nous n'avons pas de visa pour le Vietnam.Une photo d'Hanoï prise de l'aéroport (en pensant à Christiane qui a passé deux mois ici, il y a longtemps).



Comme vous pouvez le voir sur ces photos, le ciel est couvert, mais il fait quand même bien meilleur qu'en France (plus de 20°C quand nous sommes arrivés à 6 h heure locale).

A plus tard !


dimanche 25 janvier 2015

Et c'est parti !
Voici un aperçu de notre itinéraire qui va commencer lundi 26 janvier, au départ de Biarritz. Nous passons la nuit à Paris avant de reprendre l'avion le mardi 27 janvier.


Biarritz- Paris -Hanoï- Luang-Prabang (Laos)




Plus de 11 heures de vol sont prévues entre Paris et Hanoï, au Vietnam. Puis nous aurons 12 h d'attente à l'aéroport avant notre correspondance vers Luang-Prabang, au Laos (1 h de vol) où nous arriverons le mercredi soir 28 janvier.

samedi 3 janvier 2015

Découvrons le Laos

Bientôt, le mardi 27 janvier, nous allons nous envoler pour le Laos, qui est situé en Asie, entre la Thaïlande et le Vietnam.
 Si vous avez envie d'en connaître plus sur ce pays, rendez-vous sur ce blog entre le 27 janvier et le 13 février.